Non, sans déconner, je vais
pouvoir aujourd’hui vous parler d’un style de musique que j’affectionne réellement,
et dont l’écoute me procure un plaisir simplement orgasmique : « la
musique de rue », en vous parlant tout particulièrement d’un groupe d’exception
(qui connaît de nombreux amateurs) : La rue kétanou.
Alors, pour ceux qui ne le
sauraient pas, la musique de rue est un style qu’on dit pour « théâtreux »
ce qui est partiellement faux. Il peut en passionner bien d’autres, et comporte de très grands
artistes (Têtes raides, Babylon circus, Les Vrp, La rue Kétanou, Zgroup, debout
sur le zinc…) la plus connu étant la seule non-indépendante (ça va de sois…) :
Zaz. Inutile de dire qu’il est surtout apprécié par une certaine classe
sociale, et ne l’est pas réellement des gens de « droite ».
Il est généralement doté d’une composition de
base : Chant, guitare sèche, et accordéon, auxquelles peuvent s’ajouter
des tas d’autres instruments (cuivres, percussions, contrebasse…), qui se
mélangent très harmonieusement. Les paroles y sont très importantes,
généralement belles, souvent engagés, rarement drôles (ça arrive, Oldelaf est
un groupe proche de ce style) et beaucoup reprochent leur côté, je site
« moralisatrices », sans qu’on puisse dire que ce sois faux. La voix y est souvent cassée, inutile de dire que les chanteurs, chanteuses ne boivent souvent pas que du café et peuvent inhaler de temps en temps « une herbe qui rend moins con »… Mais ce style de chant correspond tout à fait à ce style de musique, et ceux qui le produisent sont en temps normaux de « grosses machines », oui je sais, il y a parfois un léger contraste entre les mots utilisé... Les instruments ensuite, en théorie, je n’aime pas l’accordéon, et vais jusqu’à le détester dans la « musette », mais ici, je le trouve simplement magique, et ses solos me transportent et me mettent dans des états surprenant. Idem pour la guitare, mise à part que elle, ben je l’aime… euh, ben toujours ! Et chaque autre instrument n’est pas non plus là pour rien !
Il me semble avoir donné une définition assez complète (vous aurez remarqué également quelques points communs avec le groupe qui a fait la une du dernier article !). Je vous répète de ne pas hésiter à me dire les aspects négatifs en commentaire, ou en message.
Alors, la rue kétanou, est un
groupe qui fait bien sur partit de ce style, d’ailleurs, la présence de
« rue » dans le nom, n’est pas un hasard, et je pense (j’espère) que vous
aviez compris qu’il y avait un jeu de mot avec « kétanou »… Bref
tentons désormais des commentaires pertinents ! Je me moque à vrai dire de
la façon dont ils se sont faits connaître, le principal étant qu’ils le soient
(et encore loin de leur mérite total).
Composé en 1996, de trois musiciens: Mourad
Mousset (guitare chant), Olivier Leite (Guitare chant), Florent Vintrigner
(accordéon),
la rue Kétanou a pu
créer de grands chefs d’œuvres, qu’elle nous permet d’écouter au travers de
3 albums, et quelques lives ou ce mélange des textes à la fois clairs
et réfléchis, sur une musique très rythmée, composée de nombreux solos de voix,
de guitares, et d’accordéon. De tout ce qu’il m’a été possible d’écouter de
lui, ce groupe ne m’a pas encore déçu ne serait-ce qu’une fois. Et ils ont
notamment fait une chanson qui a donné titre à l’article « la fiancée de
l’eau » que je vous laisse écouter en version live, lors de la tournée
« ouvert à double tours » :
Je ne
suis pas antiféministe, mais cette chanson donne un visage aux femmes plus beau
et fort que celui qu’elles se donnent au travers de leurs institutions.
Composée
de cinq magnifiques couplets, elle prouve aussi qu’il n’y a pas forcement
besoin de faire des chansons avec quarante phrases pour faire passer des
messages, qui ici, renvoient à une réalité dure : la femme sans honneur
dans encore un certain nombre de pays.
Elle
n’est pas dure à définir : un déchaînement artistique, ou se mêle
perfection musicale et lyrisme, et lorsque ces deux éléments sont correctement
liés, on retrouve la magie et le plaisir que l’on connaît à la musique. Je
conseille aux amateurs de l’écouter sans aucune modération.
Chaque
écoute me donne un sentiment de révolte, et me transporte dans une caravane
tzigane. On est toujours proche de la perfection dans le style.
Il me semble que c’est la fin de
cet article, j’espère l’avoir plus creusé que ceux auxquels j’ai pu vous
habituer. En tous cas, j’ai pris un plaisir toujours identique à l’écrire !
Sur ce, passez de bonnes fêtes, à bientôt bien sûr !
TCHOU !