mardi 27 décembre 2011

La fiancée de l’eau

               Bonsoir,  pour faire original en cette semaine de réveillons, je commence un nouvel article sur « les chants de noëls » ! Eh oui, mon humour est toujours aussi élevé.




Non, sans déconner, je vais pouvoir aujourd’hui vous parler d’un style de musique que j’affectionne réellement, et dont l’écoute me procure un plaisir simplement orgasmique : « la musique de rue », en vous parlant tout particulièrement d’un groupe d’exception (qui connaît de nombreux amateurs) : La rue kétanou.

Alors, pour ceux qui ne le sauraient pas, la musique de rue est un style qu’on dit pour « théâtreux » ce qui est partiellement faux. Il peut en passionner  bien d’autres, et comporte de très grands artistes (Têtes raides, Babylon circus, Les Vrp, La rue Kétanou, Zgroup, debout sur le zinc…) la plus connu étant la seule non-indépendante (ça va de sois…) : Zaz. Inutile de dire qu’il est surtout apprécié par une certaine classe sociale, et ne l’est pas réellement des gens de « droite ».
              Il est généralement doté d’une composition de base : Chant, guitare sèche, et accordéon, auxquelles peuvent s’ajouter des tas d’autres instruments (cuivres, percussions, contrebasse…), qui se mélangent très harmonieusement. Les paroles y sont très importantes, généralement belles, souvent engagés, rarement drôles (ça arrive, Oldelaf est un groupe proche de ce style) et beaucoup reprochent leur côté, je site « moralisatrices », sans qu’on puisse dire que ce sois faux.

              La voix y est souvent cassée, inutile de dire que les chanteurs, chanteuses ne boivent souvent pas que du café et peuvent inhaler de temps en temps « une herbe qui rend moins con »… Mais ce style de chant correspond tout à fait à ce style de musique, et ceux qui le produisent sont en temps normaux de « grosses machines », oui je sais, il y a parfois un léger contraste entre les mots utilisé... Les instruments ensuite, en théorie, je n’aime pas l’accordéon, et vais jusqu’à le détester dans la « musette », mais ici, je le trouve simplement magique, et ses solos me transportent et me mettent dans des états surprenant. Idem pour la guitare, mise à part que elle, ben je l’aime… euh, ben toujours ! Et chaque autre instrument n’est pas non plus là pour rien !

              Il me semble avoir donné une définition assez complète (vous aurez remarqué également quelques points communs avec le groupe qui a fait la une du dernier article !). Je vous répète de ne pas hésiter à me dire les aspects négatifs en commentaire, ou en message.

 
Alors, la rue kétanou, est un groupe qui fait bien sur partit de ce style, d’ailleurs, la présence de « rue » dans le nom, n’est pas un hasard, et je pense (j’espère) que vous aviez compris qu’il y avait un jeu de mot avec « kétanou »… Bref tentons désormais des commentaires pertinents ! Je me moque à vrai dire de la façon dont ils se sont faits connaître, le principal étant qu’ils le soient (et encore loin de leur mérite total).

Composé en 1996, de trois musiciens: Mourad Mousset (guitare chant), Olivier Leite (Guitare chant), Florent Vintrigner (accordéon), la rue Kétanou a pu créer de grands chefs d’œuvres, qu’elle nous permet d’écouter au travers de 3 albums, et quelques lives ou ce mélange des textes à la fois clairs et réfléchis, sur une musique très rythmée, composée de nombreux solos de voix, de guitares, et d’accordéon. De tout ce qu’il m’a été possible d’écouter de lui, ce groupe ne m’a pas encore déçu ne serait-ce qu’une fois. Et ils ont notamment fait une chanson qui a donné titre à l’article « la fiancée de l’eau » que je vous laisse écouter en version live, lors de la tournée « ouvert à double tours » :






                Je ne suis pas antiféministe, mais cette chanson donne un visage aux femmes plus beau et fort que celui qu’elles se donnent au travers de leurs institutions.  
                 Composée de cinq magnifiques couplets, elle prouve aussi qu’il n’y a pas forcement besoin de faire des chansons avec quarante phrases pour faire passer des messages, qui ici, renvoient à une réalité dure : la femme sans honneur dans encore un certain nombre de pays.
                Elle n’est pas dure à définir : un déchaînement artistique, ou se mêle perfection musicale et lyrisme, et lorsque ces deux éléments sont correctement liés, on retrouve la magie et le plaisir que l’on connaît à la musique. Je conseille aux amateurs de l’écouter sans aucune modération.
                Chaque écoute me donne un sentiment de révolte, et me transporte dans une caravane tzigane. On est toujours proche de la perfection dans le style.
               
                Il me semble que c’est la fin de cet article, j’espère l’avoir plus creusé que ceux auxquels j’ai pu vous habituer. En tous cas, j’ai pris un plaisir toujours identique à l’écrire ! Sur ce, passez de bonnes fêtes, à bientôt bien sûr !


TCHOU !


1 commentaire:

  1. Juste un petit commentaire d'une pour te féliciter pour ton écriture, tu es un petit peu un chroniqueor ( et pas un 'gros niqueur' !! Désolé pour le jeu de mot ;) ) à ta façon, et au fait tu a fait une faute on écrit 'en soi' et pas 'en soiS' je ne sais plus à quelle ligne sinon tout est bien !! :)

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